Ce silence ...«Une sensation, un sentiment, que le temps a du mal à guérir. Une force inexplicable, quand l'être tant aimé disparaît brutalement, qui nous pousse vers l'auto-destruction silencieuse. Jusqu'au jours, peut-être, le miracle se produit, nous sauvant de nous même.» Il y a des instants Où la vie effleure Les tréfonds de l'au-delà Comme si le monde Des Hommes ne lui Suffisait pas Comme si le temps Etait saoul Et qu'il avait Perdu son chemin Je ne rêve plus De la vie des Hommes Je recherche le silence Et la tranquilité de l'âme Comme si mon esprit était Déjà parti pour l'au-delà Comme si l'heure De mon départ prochain Avait déjà sonné Avec l'espoir d'être près de toi Mon cœur et mon esprit Ne peuvent t'oublier Ton regard, ton sourire Qui ne me quitte pas Après toutes ces années Je resterais fidèle A ma parole donnée Toi et moi même Si ce n'est pas ton souhait Pour l'éternité Je n'ai plus cette envie De vouloir dire «je t'aime» A une autre que toi Pourtant tu es partie Depuis bien des années Et le temps ne fait Pas sa besogne Il ne peut t'effacer De ma mémoire Et de mon cœur Je ne pense pas Qu'un jours lointain Je pourrais dire «Je t'aime» avec La sincérité et la force Des «je t'aime» que je t'offrais Tendrement à l'oreille De ce fait je préfère M'abstenir de peur De blesser Ton départ brutal Ce vide, ce silence Qui a changé ma vie Qui a changé mon cœur Le rendant imperméable Aux sentiments d'amour Comme pour mieux Me sauvegarder, me protéger D'une nouvelle blessure Qui pourrait m'être fatale Une blessure qui reste Ouverte comme jamais Que mon cœur Que le temps Ne peuvent soigner Un désir caché Et silencieux D'une auto-destruction Pour te rejoindre Au plus vite Il y a ce silence Qui marque ton absence Sur les murs du temps A l'encre de mes larmes Au fond de moi je ne ressens Plus cette force, cette âme Qui me tenait debout Je dérive silencieusement Vers l'au-delà Lentement mais surement Je dérive vers toi Avec cette certitude Farouche de n'avoir Que cette solution Comme un soldat fatigué Qui rendrait les armes Et qui ferait tomber L'étendard tant aimé Pour quitter ce monde Pour rejoindre le tien Rien ne semble Vouloir me retenir Pas un regard, pas un être Tout me paraît futile Peut-être un ange Me retiendra ici Au dernier moment Je ne sais mais Je dérive lentement Avec l'envie d'être près de toi |