GaïaC'est un ilot paradisiaque Aux décors somptueux Aux confins de l'Univers Edulcoré des saveurs du Soleil Il y a un fin parfum De senteurs subtiles Qui bercent les âmes Où se trouve ta demeure Mais depuis ce jours Où par ta bonté Tu as offert une terre d'exil A Adam et Eve A leurs descendants Quelle gratitude T'ont-ils montré Ma douce Gaïa Ils se servent Souillent et pillent Les richesses de ton cœur Ils se croient maître En ta demeure Et comme si cela Ne suffisait pas Ils ont violé La douceur de ton âme Sans remord aucun Ils continuent de te blesser Même si de peur à ta réaction Ils t'offrent Des petits présents Pour t'attendrir Ma douce Gaïa Dans ta chair meurtrie Tu es bouillante de révolte Devant tant d'ingratitude Devant ces Attila Qui croient que Des cadeaux à deux sous Pourront soigner tes blessures Et adoucir ton cœur Qu'ils piétinent moqueur Mais à leur porte Gronde la révolte Sonne l'hallali Qui les fera chavirer Aux tréfonds de l'enfer Qu'ils voulaient fuir ma douce Gaïa C'est un ilot paradisiaque Auquel tu redonneras Sa splendeur et sa douceur Avec ou sans les Hommes Une planète bleue Aux confins de l'Univers Qui vogue sur le temps Et qui valse avec Hélios Tendrement enlacés Pour des milliards d'années Que les Hommes s'en souviennent Et réfléchissent sur eux-mêmes Si ils veulent rester dans ton paradis Car tu restes maitresse En ta demeure Ma douce Gaïa |